Le corps parfait n'existe pas!

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- Doctissimo disponible sur http://forum.doctissimo.fr/nutrition/surpoids-obesite/dangers-alimentaires-comparez-sujet_159254_1.htm (page consulté le 28/03/10)

- Dorothé Guilhem, Le mancheur ocha disponible sur : http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/dossiers/AlimAdos-Dorothee-Guilhem.pdf ( consulté le 02/05/10)

- physiomax, disponible sur http://physiomax.com.free.fr/les_complements____.htm (consulté le 25/05/10)

Les protéines sont ingérés par les sportifs de haut niveau pour prendre de la masse musculaire, mais  aussi par des personnes qui veulent seulement avoir un « beau » corps. Mais ces produits présentent de nombreux risque, notamment au niveau cardiaque. De plus, la législation française n'est pas assez rigoureuse avec certain produits. Par exemple la créatine, interdite à la vente, n'est pas interdite à la consommation. Donc un produit qui, on le sait présente des risques médicaux peut être consommé en toute légalité.

Analyse :

Cet article est pertinent, semble être écrit par un auteur qui s'y connait dans le domaine même si aucune indications sur ce sujets sont apportés, ce qui ne rend pas l'information sûre.

http://physiomax.com.free.fr/les_complements____.htm

La photo nous montre Alain BERNARD, grand sportif français, torse nue, avec un corps d'athlète (normal s'en est un!!). A gauche de la photo, en rouge sur fond noir, en gros caractère il est écrit « l'esprit eafit » et juste en dessous, en blanc « Un esprit sain dans un corps sain » En bas à gauche sous le logo de la marque il est précisé que Alain BERNARD est champion du monde et recorman de natation.

Analyse :

La marque utilise l'image du sportif français, ainsi que sa notoriété de champion du monde pour vendre son produit. L'athlète  semble dire que c'est grâce à eafit qu'il a un tel corps et donc peut faire croire que n'importe qui, en ingérant ce produit arrivera au même résultat. Il ne faut pas oublier que c'est un grand sportif qui subit un entrainement intensif. Le slogan, « un esprit sain dans un corps sain » oublie de mentionner les dangers de ces compléments alimentaires et dit même que ça rend le corps sain!

L'anorexie est un phénomène montré au grand jour depuis quelques années, qui fait partie de l'actualité et surtout qui fait scandale. Cette maladie commence généralement par des régimes stricts chez des adolescentes fragiles psychologiquement. Cela produit un dégout pour les aliment ce qui se traduit au début par la volonté de se faire vomir après les repas mais ensuite cela ce change en une incapacité quasi totale à se nourrir pour éviter toute prise de poids. En plus des régimes, la société actuelle nous montre un idéal de femmes mince au travers de la télé et des magazines ce qui aggrave la peur des rondeurs. Mais ces "idéaux" ne sont absolument pas fonder car la majorité des hommes préfère une femme avec des formes!
Alors arrêtons ces images stéréotypées de femmes minces et redonnons aux formes tout l'intérêt qu'elles méritent.

La méthode Dukan est régime conceptualisé par le docteur Pierre Dukan, non spécialisé à la base. Ce dernier etais un médecin de quartier, à Montparnasse qui n'étais absolument pas concerné par la nutrition. Seulement, un jour un patient est venu le consulté pour perdre du poids mais en insistant pour ne pas supprimer la viande car il en est trop friand. Le docteur lui répondu alors de ne manger que de la viande. 5 jours plus tard l'individu avait perdu 5 kg, et la méthode Dukan était née!
En se penchant plus sur le sujet le docteur a compris le principe relativement simple, le corps pour assimiler les protéines doit utilisé des lipides et des glucides qu'il prend en général dans les autres aliments apportés. Mais lorsque l'alimentation n'est composé que de protéines (par exemple de la viande) le corps puise dans ses réserves, d'où le perte fulgurante de poids grâce à cette méthode.
Le régime est ainsi composé de 4 phases indissociables :

        - Phase 1 : Protéine pure
Période de 1 à 10 jours (selon le nombre de kilo à perdre) qui est la plus encourageante des étapes du régime car la perte est réellement vertigineuse. L'alimentation est composée exclusivement de protéines pure en quantité non limité.
        - Phase 2 : Protéines/légumes
Il faut alterner les jours avec protéines et légumes et les jours avec uniquement protéines jusqu'à l'obtention du poids recherché
        - Phase 3: Consolidation
Cette phase permet une alimentation plus varié, mais avec des quantités réduites pour les aliments riches en calorie. Elle dure 10 jours par kilo perdu.
        - Phase 4: stabilisation
Cette dernière étapes consiste à effectué hebdomadairement, une journée de phase 1, idéalement à vie.

Ce programme est différent de la plus part des régimes car il ne contraint pas quantitativement la nutrition, il permet de perdre rapidement du poids et à long terme permet de garder le poids atteint en respectant la phase 4.
Cependant il ne faut pas oublier que c'est un régime, qui en cas d'échec peut mener à un choc psychologique menant parfois au dégout de l'alimentation. De plus le docteur Dukan a fait de sa méthode un vrai commerce, avec tout les livres parus,un pour la méthode, d'autre pour des recettes... Donc je conclurai que quand santé rime avec business il y a de quoi se méfier...

« Les représentations du gras diffèrent selon l’appartenance sexuelle des adolescents. Elles participent à l’élaboration de stéréotypes distinguant le comportement alimentaire féminin et masculin.

Pour les garçons, la consommation d’aliments gras donne de la force et des muscles, tandis que, pour les filles, elle suscite un sentiment de culpabilité car elle fait grossir : « Les filles stressent dès

qu’elles mangent une frite, nous on s’en fout, on se pose pas de question, les mecs pensent pas

comme ça » (Moussa, 12 ans). De ce fait, certaines filles opèrent des restrictions alimentaires après l’ingestion d’aliments gras. Pour les filles, les garçons se soucient relativement peu de quelques kilos en trop : « Les garçons mangent beaucoup en général, ils ne font pas beaucoup attention à eux, quand je dis attention, c’est que s’ils prennent cinq kilos ils s’en foutent, ils vont dire qu’ils sont musclés » (Aurélie, 13 ans).

Le rapport au gras questionne donc à la fois les perceptions de la maigreur, de la minceur, de

l’embonpoint ou de l’obésité et les normes esthétiques du corps des adolescents. Il peut être l’objet de deux lectures complémentaires : le point de vue des adolescents sur la beauté morphologique de leur propre sexe et sur celle de l’autre sexe. La perception du corps donne lieu à des jugements esthétiques nuancés. A titre d’exemple, l’embonpoint corporel féminin n’est pas nécessairement jugé laid par les garçons : « Le petit bidon c’est pas la mort, ça peut être attirant un peu d’épaisseur, c’est féminin, c’est attirant, pour une femme c’est normal d’avoir un peu de graisse, ça fait bonne santé » (Julien, 19 ans) et la maigreur peut être pour certains dépréciée : « Les bras faut pas que ça fasse squelettique, pas sèche, on doit voir qu’elle est vivante » (Jean, 18 ans). Pour les adolescents, la beauté et la laideur corporelle ne se réduisent pas enfin à des traits  morphologiques mais elles renvoient à d’autres critères esthétiques. Ces critères diffèrent selon l’appartenance sexuelle et dépendent de leurs représentations de la féminité et de la masculinité. »

Dorothée Guilhem 

http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/dossiers/AlimAdos-Dorothee-Guilhem.pdf

C’est injuste mais c’est ainsi, cette inégalité joue en la défaveur des femmes en surpoids :

L’atteinte des objectifs fixés concerne seulement 43 % des femmes en surpoids mais 69 % des femmes de poids normal (ces chiffres concernent le dernier régime pratiqué, des régimes d’une durée moyenne de 52 jours pour les premières, 45 jours pour les secondes). Ne pas avoir atteint les objectifs que l’on s’était fixés est très largement vécu sur le mode du regret (29 %), de la culpabilité et de l’échec (20% s’en veulent et se disent qu’elles n’y arriveront jamais, 18% se déclarent « pas fière de soi »). 20% des femmes relativisent en déclarant que « ce n’était pas le bon moment, pas le bon régime » et 13 % seulement se déclarent « assez indifférentes ». Ces effets négatifs sur le moral et l’estime de soi des femmes en surpoids sont aggravés par le fait que, à l’issue d’un régime, elles sont moins nombreuses que les femmes de poids normal à stabiliser leur poids (34% contre 64%), plus nombreuses à reprendre à terme tous les kilos perdus (48% contre 34 %) et même à en reprendre plus ( 17, 7% contre 1, 4%).

Pour 83 % des femmes, la décision de se mettre au régime est déclenchée par une insatisfaction relative à leur apparence physique qui se décline en problèmes de silhouette, de poids sur la balance ou encore de problèmes de garde robe. Seule une minorité (7%) déclarent que l’élément le plus important est un mal être physique (essoufflée, fatiguée, mal au dos) et encore plus rares (2,3%) sont celles qui disent se mettre au régime suite aux remarques d’un médecin. Les remarques de proches (enfants, mari, amis…) sont, elles aussi, rarement mentionnées (2, 8%).

En fait, la décision de se mettre au régime est souvent le résultat d’une conjonction de raisons : en moyenne, les femmes donnent 4,5 raisons différentes. Parmi ces raisons, la préparation des vacances est un facteur qui concerne près d’un quart des femmes.

Même si seules 9 % reconnaissent pouvoir être influencées par ces nouveaux régimes dont la parution dans la presse accompagne l’arrivée des beaux jours, elles sont quand même plus de 32 % à avouer avoir déjà fait, au moins une fois, un régime présenté comme étant un régime miracle. Et un peu plus nombreuses encore à déclarer avoir déjà utilisé, au moins une fois, des crèmes amincissantes …

De plus, 25% des femmes ayant l’expérience des régimes reconnaissent avoir déjà consommé des « coupe faim » et des produits dits « brûle graisse » (1,5% déclarent en consommer souvent).

La recherche de perte de poids est souvent aussi la recherche « du bon régime » : celui qui permettra de maigrir sans trop souffrir pour les unes, sans avoir faim, sans trop avoir à s’exclure de la vie sociale pour les autres, mais toujours « du régime qui marche »…

En se basant sur les travaux de Freud sur l'adolescence certain psychologue on déterminer que chez les adolescents l'image de leur corps est la plus part du temps mauvaise. Ils perçoivent leur corps comme " une réalité qui ne leur appartient pas ". Pour eux ce corps étranger, est très difficile a accepter, surtout quand les parents apportent un grande importance à leurs physique!
Bien trop souvent la mère reporte sur sa fille ses problèmes de poids, ses régimes, ce qui pousse la jeune adolescente à se sentir mal dans sa peaux. De ce fait, elle commence à faire des régimes bien trop tôt, de façon répéter et comme l'on prouver des études, les régimes trop fréquents et trop tôt mène malheureusement souvent à des attitudes autodestructrices telles que l'anorexie et la boulimie.